on ma envoye une petite interview sur nos chouchou et franchement ca ma choqué je sais pas ce que vous aller en penser mais bon !!
La comédie du Roi Soleil retrace, parfois de manière fantasque et très "libre", le parcours de Louis XIV, notamment sur le plan sentimental. Le ton est donné, les chansons seront surtout basées sur l'amour. Malgré la 6e représentation, le Zénith est encore rempli, le succès est évident.
Les points positifs ne manquent pas à cette production. D'une part, la qualité sublime des décors, qui ne cessent de changer, et d'être projetés sous des lights judicieusement choisis. Par ailleurs, les costumes ne sont pas en reste : un énorme travail a été effectué, et on s'en prend plein les mirettes. Toujours dans les bonnes surprises, les chorégraphies, vraiment magnifiques, notamment en 2e partie, avec des bulles qui ne sont pas sans rappeler un concert de Peter Gabriel. Des chorégraphies parfois "classiques", parfois très contemporaines, mais toujours réussies. D'autre part, le spectateur en a pour son argent, puisqu'entracte comprise, Le Roi Soleil dure quasiment 2h30 !
Néanmoins, les points négatifs ne sont pas en reste. Depuis Starmania, plus aucune comédie musicale "nouvelle génération" (inaugurée par le triomphal Notre Dame de Paris) ne prend le temps (et le luxe) d'offrir aux spectateurs de la musique Live. On assiste donc à un énorme karaoké sur bande son. Toujours sur le plan musical, les morceaux sont très inégaux : certains sont de purs bijoux, avec des ambiances electro gothiques, d'autres sont si fleur bleue qu'on croirait écouter un tube d'Hélène Rolles. Le rythme s'en ressent. Les chanteurs, bien que tous d'excellent niveau, manquent cruellement de personnalité vocale (les 3 principales chanteuses, les yeux fermés, ont toute le même timbre à la "Julie Zénatti") et de charisme, excepté le subjuguant Christophe Mae, qui vit son rôle passionnément, et avec une identité vocale qui le démarque aussitôt de ses compères. Passons sur les paroles, à la fois insipides et très peu audibles : ici on veut impressionner le spectateur avec des voix, pas forcément avec des messages. Le spectacle aurait pu être raccourci d'une bonne trentaine de minutes, car la fin se fait difficile.
Pour le dernier morceau, le staff de sécurité assiste impuissant à un tsunami humain : tout le monde sort son appareil photo, et abuse de flashs (d'ailleurs heureusement que la voix off avait demandé de ne pas photographier !)et se retrouve collé à la scène. Un véritable standing ovation par un public médusé et conquis par de belles lumières, de beaux décors, de jolis chanteurs ... la troupe revient pour reprendre "Être à la hauteur", un des titres phares de la production. Un succès populaire mérité, le travail réalisé sautant aux yeux (plus qu'aux oreilles).